Pourquoi j’en parle ici : Je dois vous avouer quelque chose… Je n’ai jamais fait de yoga ! Mais à force d’en entendre parler par des amies et de lire des choses dessus, j’ai eu envie d’en savoir plus. Et je ne regrette pas car mon interview de Carole Anaya, naturopathe et professeure de yoga, m’a grandement donné envie d’essayer. Ça tombe bien : je pars en vacances samedi avec des proches qui en font et vont sûrement m’initier 😉 Pour ce dernier article avant une petite coupure estivale, j’ai surtout voulu aborder le yoga pre et post-natal pour toutes les femmes enceinte ou celles qui viennent d’accoucher et ont envie de reprendre le sport. Avis aux novices comme moi mais aussi à celles qui en font déjà et qui veulent en savoir plus sur les bénéfices d’une pratique régulière du yoga pendant la grossesse !
Le yoga, qu’est-ce que c’est ?
Le yoga correspond à l’union du corps et de l’esprit, ce qui signifie que l’on fait travailler ces deux zones en même temps pendant une séance. « Ce n’est pas juste une activité physique, même si on renforce nos muscles, c’est aussi un moyen de se reconnecter à l’instant présent. Il permet au mental de se régénérer et d’en finir avec le rythme effréné du quotidien », remarque Carole Anaya, ancienne juriste fiscaliste reconvertie depuis trois ans. Si vous êtes stressée, que vous avez l’impression de courir en permanence et d’enchaîner les to-do list, le yoga peut être une solution pour vous ressourcer. « Ce n’est pas juste une pratique physique : l’idée c’est de faire en sorte que le corps soit bien pour parvenir à un mental plus apaisé », conclut Carole.
Peut-on faire du yoga enceinte ?
Le yoga pre-natal existe pour accompagner en douceur les femmes dès le début de leur grossesse pour qu’elles puissent se détendre et garder la forme. Il va permettre de travailler sur la respiration pour bien sentir et protéger son périnée et ses abdominaux, deux zones très sollicitées pendant 9 mois. « Il va aussi apporter du confort à la femme enceinte en soulageant des douleurs du dos type sciatique ou des problèmes digestifs, comme un transit ralenti ou des reflux », explique Carole Anaya. Comment ? « En créant des espaces dans le corps, avec les bons étirements, pour que la cohabitation avec le bébé se passe bien ». Le yoga pre-natal permet aussi de lutter contre le stress et d’améliorer le sommeil, mais aussi de se connecter avec bébé et de préparer l’accouchement. « On apprend par exemple à bien mobiliser son bassin, à s’étirer, à bien respirer dans la perspective de gérer les vagues de contractions », ajoute la naturopathe.
Après l’accouchement, quand reprendre ?
Contrairement aux sports plus « classiques » où il faut attendre au moins 6 semaines voire la rééducation du périnée pour s’y remettre, on peut reprendre le yoga 15 jours après l’accouchement. « Le yoga post-natal peut intervenir avant la rééducation, d’autant plus quand on a déjà préparé son corps avant en prenant de bonnes habitudes et de bonnes postures », assure Carole. Autre avantage : le yoga aide à retrouver sa silhouette en douceur et sans douleur. « On sollicite ses abdominaux sans forcer, on se reconnecte à son corps et retonifie les tissus profonds en ciblant le dos et les abdos » souligne la jeune maman, qui attend son 2e enfant pour fin août. « C’est un bon moyen de reprendre possession de son corps en vue de retrouver sa ligne ». Et après ? Pour les yogis en herbe, on peut continuer avec son bébé dès son deuxième mois de vie pour des moments de connexion et de partage maman/bébé.
Pour en savoir plus sur Carole Anaya et les soins et séances qu’elle propose c’est par ici.
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