5 astuces incontournables pour optimiser sa fertilité

Pourquoi je vous en parle ici : On n’est pas toutes égale face à la fertilité. Si certaines font partie de la team qui tombe enceinte «en claquant des doigts», d’autres vont galérer plusieurs mois voire beaucoup plus, des années parfois. Si on ne peut pas savoir à l’avance de quel côté on tombera, on peut en revanche essayer de préparer son corps à cette grossesse tant désirée. Il peut ainsi être intéressant, dès la phase de préconception, de regarder ce qu’on peut changer dans notre quotidien et notre hygiène de vie pour mettre toutes les chances de notre côté. «En général, il faut travailler sur 3 piliers : la nutrition, le style de vie – la gestion du stress et le sommeil notamment – et l’exposition aux toxines», m’explique Amélie Van der Aa, nutritionniste spécialisée dans le pré et le post-partum, pour Parlons maman. «Aujourd’hui c’est la combinaison de ces trois facteurs qui fait que la fertilité est en déclin. Il faut donc aborder ces trois aspects dès la préconception et les traiter».

Voici les 5 astuces à mettre en place au quotidien pour optimiser sa fertilité selon Amélie Van der Aa :

  1. Eviter un maximum les produits transformés

«Beaucoup de femmes commencent à faire attention à leur alimentation avec la grossesse mais c’est bien d’y penser dès 3 mois avant. Aussi bien pour la femme que pour les hommes d’ailleurs», explique la nutritionniste. Parmi les produits à éviter en priorité : tous ceux qui sont transformés. Car ils apportent moins de fibres, de nutriments, de vitamines ou encore de minéraux. Ils contiennent aussi souvent des perturbateurs endocriniens. Faire attention à votre alimentation pendant la phase de préconception permettra ainsi d’améliorer la qualité de vos ovules et des spermatozoïdes de votre compagnon et donc vos chances de tomber enceinte. «Bien manger avant permettra aussi à la femme d’améliorer sa santé en vue de sa grossesse et de faire les réserves nécessaires pour celle-ci, en fer par exemple», conclut Amélie.

2. Privilégier les aliments riches en nutriments

Exit donc les produits transformés, mais aussi les aliments aux calories vides, comme un croissant à la place du déjeuner par exemple. «Il ne contient ni fibres, ni minéraux. Il vaut mieux privilégier les aliments concentrés en nutriments comme le poisson, notamment le poisson gras», indique Amélie. Vous pouvez donc vous régaler avec du saumon, du thon, des sardines, ou encore des maquereaux qui contiennent tous beaucoup de protéines, de zinc ou de selenium. Le poisson gras est aussi une excellente source d’omega-3, un nutriment clé dans le cadre de la préconception. Pour celles qui apprécient, les abats sont également fortement recommandés, tout comme le fromage blanc, les yahourts grecs ou de brebis…

3. Faire un bilan sanguin

Dans la phase de préconception, c’est toujours bien de demander une prescription à son médecin pour faire un bilan sanguin, afin de voir si on n’a pas de carences en vitamine D, fer, zinc, vitamine B12 ou encore magnésium. Les hommes peuvent eux vérifier en priorité le zinc, la vitamine D et le selenium. En fonction de vos résultats, vous pourrez vous faire prescrire des compléments alimentaires et ajuster votre alimentation pour combler vos éventuelles carences.

4. Eviter les toxines

Dès la préconception, on regarde dans sa salle de bain et dans ses produits ménagers ce qui est potentiellement mauvais pour se tourner vers des produits plus écologiques et naturels. Attention, il n’est pas nécessaire de tout jeter d’un coup, on peut terminer son shampoing par exemple, mais ensuite on veille à en racheter un plus naturel. «On évite aussi tout ce qui est plastique dans notre vaisselle, notamment les gourdes, les tupperwares, les assiettes…», insiste Amélie, qui rappelle que c’est important de commencer ce processus de tri avant la grossesse.

5. Eviter le stress

C’est effectivement un des principaux axes à travailler quand on veut optimiser sa fertilité. «On commence par mettre en place des petites choses au quotidien, par exemple 3 fois 5 minutes de cohérence cardiaque par jour ou un moment de calme quotidien en buvant un thé par exemple», propose Amélie. Mais on peut aussi méditer, marcher, faire du yoga ou de la sophrologie. C’est à vous de trouver l’activité qui vous aidera à réduire votre stress.

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez suivre Amélie sur son compte Instagram et sur son site internet.

Amélie a aussi participé à mon livre Un post-partum en douceur – co-écrit avec Delphine Petit-Postma aux éditions du Rocher – et dans lequel elle nous livre ses recommandations pour une bonne alimentation pendant le post-partum, ainsi que d’excellentes recettes 🙂

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