«C’est notre schéma» : Céline, maman de 4 bébés… en 4 ans

Pourquoi je vous en parle ici : J’ai rencontré Céline à une soirée organisée par Bliss juste avant Noël. Enceinte de 8 mois, elle avait fait le déplacement exprès pour rencontrer Clémentine Galey et la team de son podcast sur la maternité et toutes les femmes inspirantes présentes. On a très rapidement engagé la conversation dans la soirée et elle m’a tout naturellement raconté qu’elle attendait son 4e enfant… en 4 ans ! J’étais très curieuse d’en savoir plus sur son parcours de maman, sur la manière dont ses grossesses s’étaient déroulées, si ces 4 grossesses de suite étaient souhaitées, comment son couple avait vécu tout ça. Bref j’avais mille questions à lui poser sur sa maternité ! Je suis sûre que vous êtes aussi curieuses que moi alors je vous laisse découvrir sa jolie histoire de sa première grossesse à sa petite dernière, Eugénie, née cette semaine 🙂

Céline et Donatien ont toujours rêvé d’une famille nombreuse. Elevés tous les deux dans les mêmes valeurs familiales et catholiques, ils se sont projetés, dès le début de leur relation, avec 4 ou 5 enfants. Un mois après leur mariage à Fontainebleau, Celine tombe enceinte. Alors que Donatien, qui est rentré dans l’armée depuis un an, est en déplacement, elle lui apprend l’heureuse nouvelle au téléphone et passe une grossesse sereine. Agathe arrive neuf mois plus tard. « J’ai accouché à moitié toute seule parce que Donatien était en déplacement à 3 heures de route de la maternité. Il est arrivé une fois qu’on m’avait mis la péridurale et ne m’a donc pas vue souffrir », se rappelle la jeune femme. Ils passent ensuite 5 jours tous les trois avant que le jeune papa ne reparte sur le terrain. « Il s’est absenté pendant deux mois, c’était le post-partum le plus difficile que j’ai connu. C’était vraiment dur d’être seule avec mon bébé, j’étais chamboulée ».

Résultat, pour garder le moral, Céline décide de ne pas rester enfermée chez elle et part, 15 jours après la naissance de sa fille, régulièrement en vadrouille chez des amis ou dans sa famille. Car depuis que son mari est militaire, les déménagements se sont enchaînés tous les ans, dans des lieux où elle n’a à chaque fois aucun proche à proximité. Alors que l’allaitement ne se passe pas au mieux, elle décide aussi de passer aux biberons de lait maternisé. « Au bout de 3 mois, j’ai décidé de lâcher prise et c’est comme ça que j’ai sorti la tête de l’eau, se souvient-elle. Et ensuite, très vite, on a parlé de mettre en route le deuxième. On s’est lancé quand Agathe avait presque 5 mois et deux semaines après, j’étais enceinte ! ». Une nouvelle qui lui fait vivre des « montagnes russes émotionnelles », alors qu’elle se sent partagée entre un bonheur immense et la peur d’avoir des bébés si rapprochés.

« Un petit nuage de coton»

Au même moment, le Covid entre dans nos vies, et pour le plus grand bonheur de Céline, permet à son mari d’être bien plus présent pour cette seconde grossesse. « Il partait le matin au travail et revenait le soir, comme tout le monde. Je pétais la forme, j’ai même fait du sport jusqu’à la fin de ma grossesse », assure cette responsable marketing dans une maison d’édition. Une nuit enfin, cette dernière est prise de fortes contractions. Ils partent tous les trois direction la maternité, mais la jeune maman, pensant avoir du temps devant elle, renvoie son mari et leur fille chez eux. Sauf qu’elle est déjà dilatée à 9 ! Donatien n’a pas le temps de revenir que leur fils, François-Joseph, est déjà là. « J’ai eu du mal à me remettre de cet accouchement sans péridurale sur le coup, mais en y repensant maintenant, j’éprouve un grand sentiment de puissance », assure la trentenaire.

On est en juin 2020 et Céline entre dans son second post-partum avec cette fois, son mari à ses côtés. « Cela a été un post-partum de rêve, c’était comme un petit nuage de coton. Donatien était là, Agathe était aux anges avec son petit frère et moi j’avais un peu de temps pour moi et je me sentais bien ».

« Il va falloir m’aider car je suis seule »

En décembre, ils abordent pour la première fois la question du petit troisième, sous forme de boutade. Céline, qui connaît bien ses cycles, dit à son mari que s’ils font l’amour maintenant, elle pourrait tomber enceinte. Chiche ? se disent-ils. Chiche ! Et quelques jours plus tard, la jeune maman est enceinte. Encore une fois, la grossesse se déroule sans encombre malgré un déménagement à 7 mois. La veille du terme, Céline perd les eaux. Coup de chance, son mari est en manœuvre à seulement 10 minutes de chez eux. Il veut l’accompagner mais elle préfère qu’ils gardent leurs aînés, le temps qu’elle accouche. Après deux accouchements, elle est rôdée jusqu’à décider, une fois à la maternité, de retenter un accouchement sans péridurale. « Il va falloir m’aider car je suis seule », dit-elle au personnel médical. Sereinement et dans le calme, Céline met donc au monde leur troisième enfant, Roch, début septembre 2021. « Je suis restée dans ma bulle toute la journée, en peau à peau avec mon bébé, comme une maman lionne avec son petit. J’étais fière d’avoir réussi ! », se rappelle-t-elle avec émotion.

Son troisième post-partum s’annonce en revanche moins rose, avec un départ de son mari seulement 5 jours plus tard. « J’ai pleuré dès qu’il a passé la porte, avec mon petit koala contre moi et mes deux aînés qui me réclamait de l’attention. Heureusement, j’étais soutenue par des copines qui m’apportaient des repas tous les jours et puis petit à petit, j’ai lâché prise et remonté la pente. Tant pis si on restait en pyjama toute la journée ou que les enfants mangeaient des petits pots ! » Sa sœur jumelle, Ange, est aussi très présente par téléphone. Chaque jour, elle se confie et se change les idées en lui parlant. Surtout, au bout de quelques semaines, cette bonne fée lui offre une semaine de jeune fille au pair pour l’aider. « J’en ai profité pour sortir un soir avec une amie. Roch avait deux mois et ça m’a permis de comprendre qu’il pouvait rester sans moi pendant deux heures et que je devais lâcher prise ! », note Céline, qui explique avoir ressenti à ce moment-là beaucoup de pression extérieure sur le fait d’avoir trois enfants aussi rapprochés.

Le poids du regard des autres

Une pression qu’elle a énormément ressentie lorsqu’elle est tombée enceinte de son 4e presque par surprise – ils avaient bien conscience tous les deux que cela pouvait arriver vu la période de son cycle – lorsque son petit dernier avait 8 mois. « Le plus dur pour cette grossesse a été le regard des gens et leurs réflexions du type « quelle poule pondeuse ». Il m’a fallu quelques semaines pour me dire que le regard des autres n’importait pas », témoigne aujourd’hui Céline qui vient d’accoucher d’une petite fille, Eugénie, en présence cette fois de son mari ! « C’est notre schéma à nous et ce qui nous a motivés c’est la proximité de nos enfants entre eux, ils sont tous très proches aujourd’hui et on est heureux comme ça ». De là à lancer un petit 5e dans quelques mois ? « Oui pourquoi pas mais pas tout de suite ! On se dit plutôt dans 2 ou 3 ans quand la dernière rentrera à l’école ». A moins que d’ici quelques mois, sur une boutade, ils se lancent un nouveau défi… Qui sait ? Mais pour l’instant, Céline rêve, après 4 grossesses consécutives, de rentrer de nouveau dans ses « fringues d’avant » et surtout de réenfiler sa robe de mariée pour leurs cinq ans de mariage.

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